Urbanisme
« Les entrées de ville sont une aubaine pour repenser la Cité de demain »


Pourquoi les entrées de villes ont-elles besoin d’être redessinées?
Anne Démians: Il y a deux ans, j’ai participé au groupe de réflexion gouvernemental lancé par la ministre du Commerce et du Tourisme, Olivia Grégoire, et le ministre de l’Ecologie, Christophe Béchu. L’objectif de cette réflexion était d’identifier les symptômes d’une «France moche», mais de dire surtout comment opérer pour résorber peu ou prou les dégâts constatés. Les entrées de villes ont vieilli, c’est un fait. Devenant des zones grises peu amènes, figées dans leur fonctionnalité (enfilades de supermarchés, parcs de stationnement extérieurs, étalements pavillonnaires) et leurs espaces collectifs dessinés, sans âme. Sous Giscard d’Estaing, il y a eu cette volonté de créer des quartiers pavillonnaires dont le paradigme était de donner à chacun la possibilité d’avoir son propre terrain. Ce modèle urbain est inadapté à une vie moderne, qui doit être équilibrée entre vie privée et vie professionnelle. Les habitants de ces zones sont aujourd’hui en déshérence, loin de tout service et dépendants de la voiture pour se loger, travailler, se détendre, s’alimenter…
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