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Réensabler contre l’érosion : un cycle sans fin

Régulièrement utilisé pour sauvegarder nos plages face à l’érosion, le réensablement présente des risques pour l’environnement. Et face à l’inexorable hausse du niveau de la mer, il n’est pas toujours la meilleure solution.
Marti Blancho | Le vendredi 11 juillet 2025
© A. Lesik/ Adobe Stock

Chaque année, des centaines de milliers de mètres cubes de sable sont englouties par les flots. Des millions d’euros sont dépensés pour réensabler nos plages grignotées par une érosion galopante, la hausse incessante du niveau des eaux et les violentes tempêtes. Des opérations de «rechargement» toujours plus massives et coûteuses à cause du dérèglement climatique. Une véritable tâche de Sisyphe, avec la particularité que le rocher s’alourdit à mesure que le temps passe. Aujourd’hui, 3% des côtes mondiales ont été alimentées artificiellement; un chiffre qui pourrait atteindre 33% d’ici 2100.
En France, la pratique se développe à partir des années 1980. Des premières opérations pionnières sont néanmoins menées dès 1967, à La Rochelle, puis en 1971 et en 1974, dans le Pays basque, à Saint-Jean-de-Luz et Anglet. Sur la façade méditerranéenne, l’Hérault et le Var rassemblent la plus grande part de plages rechargées: «les opérations majeures se concentrent sur les lidos de Sète à Marseillan et de Frontignan, les plages du golfe d’Aigues-Mortes, de Fréjus et de Hyères», précise le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) dans un rapport d’étude sur les méthodes souples de protection du littoral – par opposition aux méthodes rigides, comme les digues, les épis, les enrochements… «Depuis les années 2000, la technique connaît un engouement croissant en France, avec près de trente sites rechargés par des apports de plus de 100.000m3, calcule le Cerema. Le procédé est aujourd’hui très répandu en France métropolitaine, puisque 22 des 24 départements littoraux y ont déjà eu recours.»

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