Axes routiers
L’A13 neutralisée, principaux enseignements


Des renards, des joggers, des promeneurs de chiens, des gens qui jouent au tennis, circulent à vélo ou à trottinette... Pendant quelques jours, fin avril, une portion de l’autoroute A13, en proche banlieue parisienne, a accueilli des usages inédits, avant que le préfet n’interdise tout passage humain. Ce tronçon de quelques kilomètres, entre la porte de Saint-Cloud et Vaucresson, dans les Hauts-de-Seine, a soudainement été fermé à la circulation le 19 avril. Des fissures transversales avaient été découvertes sur la chaussée. Le 10 mai, un filet de circulation était rétabli, pour les seuls véhicules de moins de 3,5 tonnes, dans le sens ouest-est. Pour la réouverture complète, il a fallu attendre le soir du 24 juin.
Les causes de l’interruption de cet axe majeur pendant plus de deux mois font encore débat. Selon la Direction des routes d’Ile-de-France, le chantier d’un parking destiné à desservir le futur musée du Grand Siècle, situé en contrebas de l’infrastructure, aurait fragilisé un mur de soutènement et une canalisation. L’entreprise en charge du chantier conteste cependant cette version, et attribue les fragilités de la chaussée aux fortes pluies qui se sont abattues pendant des semaines sur la région. La bataille judiciaire ne fait que commencer.
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