Inondations : l’IGN veut ancrer la culture du risque

Un Français sur quatre vit en zone inondable. La réalité est là, qui nécessite un changement d’approche. L’IGN a justement choisi de se pencher cette année, dans le cadre de son programme «Cartographier l’anthropocène» sur ce qui est le premier risque naturel du pays: l’inondation. Un phénomène qui représente 50% des dommages indemnisés au titre des catastrophes naturelles et s’intensifie à mesure que le climat se réchauffe. L’institut veut mobiliser la donnée géographique pour éclairer la décision publique et diffuser une véritable culture du risque «dans une France qui se prépare à un réchauffement de 4°C à la fin du siècle». Sébastien Soriano, directeur général de l’IGN, souhaite positionner l’institut comme l’«opérateur data de la République», chargé de doter les décideurs publics d’outils fiables s’appuyant sur les technologies les plus avancées: lidar HD, cartographie 3D et, bientôt, jumeau numérique national.
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