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Le solaire trace son sillon

Les projets d’agrivoltaïsme se multiplient tant pour l’élevage que le maraîchage. Si ces ombrières photovoltaïques peuvent offrir des avantages pour la production agricole, elles suscitent aussi des interrogations voire des oppositions.
Sophie Le Renard Le lundi 27 octobre 2025
Les panneaux ne doivent pas couvrir plus de 40 % de la surface de la parcelle. © Fly_and_Dive / Adobe Stock

Produire de l’électricité dans les champs grâce à des panneaux solaires est une réalité qui porte le nom d’agrivoltaïsme. Un peu partout, des projets continuent de voir le jour ou sont en cours d’instruction. «Fin mars 2024, nous étions à 21,1GW de parc solaire installé dans les espaces agricoles. Il nous reste donc environ 80GW à installer d’ici 2035 pour atteindre la cible de 100GW annoncée dans la stratégie française énergie climat», précise Mathieu Debonnet, président fondateur de TSE, développeur d’énergie solaire. Les espaces agricoles dédiés au maraîchage, à la vigne ou à l’élevage d’ovins et de bovins sont les plus appropriés pour une implantation d’ombrières photovoltaïques.

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