« Interroger la manière dont nos territoires sont construits »
Il ressort de votre enquête une forte appétence pour la sécurité. Mais quand on parle de sécurité dans le cadre de vie, concrètement, de quoi s’agit-il?
Bruno Jeambar: On parle d’abord d’un sentiment de sûreté, à la fois dans le quartier où l’on habite et dans le logement. Il y a quelque chose de très psychologique dans la façon dont on se représente le logement. Au-delà de la perte économique liée à un éventuel cambriolage, c’est un événement très mal vécu, parce qu’il renvoie à l’idée que des inconnus sont entrés dans votre intimité. La sécurité n’englobe donc pas uniquement les agressions ou les cambriolages, mais ce besoin que le logement soit un cocon, un lieu protecteur, une sorte de sanctuaire. Cette dimension a beaucoup progressé au cours des dernières années, particulièrement chez les plus âgés.
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