Les infrastructures de transport financées par les autoroutes

Entre Morlaix et Roscoff (Finistère), la voie ferrée n’a pas vu passer de train depuis sept ans. Les rails sont encore fixés au sol, mais leur remise en état coûterait 76M€, selon la SNCF. À La Réole (Gironde), le pont suspendu sur la Garonne, menacé d’écroulement, est interdit aux poids lourds depuis 2019 et à la circulation motorisée depuis 2021. On peut l’emprunter à pied ou à vélo, à condition toutefois que la température dépasse les 5 degrés. Un budget de 5 à 7M€ serait nécessaire pour le restaurer.
Partout en France, les infrastructures de transport se dégradent, et leur rénovation tarde. Les aléas météorologiques, inondations, incendies, éboulements, de plus en plus nombreux, aggravent l’état des ouvrages et des voies. En outre, alors que le secteur demeure le premier contributeur aux émissions de gaz à effet de serre, en raison de l’utilisation massive de la voiture individuelle, les pouvoirs publics proclament depuis au moins dix ans la nécessité de le «décarboner».
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